Petite leçon de restaurationLe Centre de recherche et de restauration des musées de France révèle en ligne les secrets cachés des collections publiques françaises.
| |
C’est au XVIe siècle qu’apparaît la notion de conservation des œuvres d’art dans les collections royales. Du simple nettoyage à l’approche scientifique du XXe siècle, l’histoire de la restauration n’a cessé d’évoluer dans les locaux interdits au public, du Centre de recherche et de restauration des musées de France. Aujourd’hui, les étudiants qui s’interrogent sur le fonctionnement d’AGLAE (Accélérateur Grand Louvre d’Analyse Élémentaire) et les curieux qui souhaitent en savoir plus sur l’altération des pièces métalliques conservées aux Archives nationales de France ont accès à des informations claires et précises. Inutile de chercher des animations ou des visites virtuelles des laboratoires, le site est à l’image de l’établissement : sérieux et scientifique. La rubrique «Missions» passe en revue les différents domaines d’interventions et apporte des éclaircissements sur des termes souvent abstraits. L’internaute découvre ainsi la signification de la Réflectographie infrarouge (déterminant la présence d’un dessin préparatoire sous une couche picturale), de la Thermoluminescence (datation des objets minéraux ayant été préalablement chauffés) ou encore de la Spectrométrie (analyse organique permettant de caractériser une molécule). En dehors des exemples de restaurations importantes menées ces dernières années, le site permet de suivre l’évolution des chantiers en cours : la galerie d’Apollon au Louvre, Notre-Dame-de-Grasse à Toulouse ou les cheminées de la chambre de Madeleine de Savoie à Écouen. Les plus férus n’oublieront pas de se référer au calendrier des colloques et des expositions…
Evaluation
Design :
Contenu :
Ergonomie :
Animations :
| Stéphanie Magalhaes 21.04.2003 |
|