Tokyo à l’ère MoriLe 18 octobre prochain le Mori Art Museum, nouveau centre d’art contemporain, s’installe dans un des quartiers les plus en vogue de la capitale japonaise.
| © Roppongi Hills Mori Tower,
Mori Building Co., Ltd. |
Tokyo. En implantant des restaurants, des magasins, des hôtels, des cinémas et un musée dans l’un des plus hauts gratte-ciel de la ville, la Mori Building Compagny entend bien faire du quartier de Roppongi Hills un modèle de développement urbain. Les sculptures et les installations qui seront installées sur les terrasses et dans les jardins sont signées Louise Bourgeois, Sol Lewitt ou encore Choi Jeong Hwa. Une place de choix sera également accordée au travail des designers internationaux comme Jasper Morrisson, Ron Arad ou Ettorre Sottsass qui auront eux-aussi droit de cité dans cet environnement artistique. Le bâtiment d’acier et de verre qui trône au centre de ce quartier a été dessiné par le groupe d’architectes Gluckman Mayner. Occupant deux niveaux (52e et 53e étages), soit une superficie qui avoisine les 6 000 mètres carrés, le musée s’organise en plusieures galeries réparties autour d’un espace central consacré aux circulations verticales. Les salles lumineuses offrent une vue imprenable sur la ville et ses environs.
Une programmation pluridisciplinaire et internationale
Ne se limitant pas à l’art contemporain, le Mori Art Museum abordera aussi bien la photographie, la vidéo, la mode et l’architecture ainsi que le laisse présager son premier programme d’expositions. «L’idée centrale est de mettre en relation l’art et la vie tout en créant une plate-forme pour la nouvelle création nationale» explique David Elliott, premier directeur étranger - anglais - d’un établissement japonais. Le Comité consultatif est constituée de directeurs de musées internationaux comme Alfred Pacquement du Centre Georges Pompidou, Nicholas Serota de la Tate Gallery de Londres ou Glenn D. Lowry du Museum of Modern Art de New-York. Les premières expositions donnent un aperçu de la diversité et de l’ampleur de l’entreprise : Happiness : a survival guide for art and life (18 octobre - 18 janvier 2004) présente le travail de plus de 150 artistes, de John Constable à Thomas Ruff en passant par Luo Brothers, et Roppongi Crossing : new visions of Japonese art 2004 (février- mai 2004) met l’accent sur des travaux d’artistes contemporains japonais.
| Stéphanie Magalhaes 28.04.2003 |
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