Saint-Germain-des-Prés en fête

PARIS. Depuis cinq ans, le rendez-vous est pris. Plus de cent galeries, sur les cent cinquante que compte le quartier, participent à cette manifestation. « Il est impossible de chiffrer la fréquentation d’Art Saint-Germain-des-Prés. Lors du dernier vernissage, les rues étaient noires de monde jusqu’aux alentours de minuit. » explique Jean-Pierre Arnoux, galeriste et président du bureau organisateur. Preuve de l’ampleur que prend l’événement, la rue de Seine pourrait bien, cette année, être transformée en voie piétonne. Les habitués viennent y découvrir les œuvres inédites exposées pour l’occasion tandis que les touristes profitent de l’ambiance festive pour apprécier pleinement ce site atypique. « A l’origine, nous souhaitions redonner à Paris, la place qu’elle a perdu sur le marché européen et, par la même occasion, faire revivre notre quartier. » Pour y participer, une contribution modeste est demandée à chaque galerie : 450 € par an.

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Cette année, une seule directive : faire découvrir au public le travail des artistes à travers des performances ou des projections audiovisuelles. La galerie Hervé Loevenbruck présente le travail de Joel Tauber, les techniques d’Angel Alonso sont révélées chez Guislain Etats d’art tandis qu’à la galerie Berthet-Aittouares, le peintre kabyle, Slimane, réalisera une toile, en direct, le soir du vernissage. En poussant les portes de la galerie GNG, les visiteurs pourront participer à la réalisation d’une œuvre avec Nurcan Giz. Les amateurs de calligraphie se donneront rendez-vous au 5 rue de Visconti pour prendre des leçons avec l’artiste Chen Dehong (galerie Encre de Chine). Art moderne ou contemporain, design, arts premiers ou archéologie… il suffit de changer de trottoir !