Dessin à ThéoLa correspondance entre les frères Van Gogh s’enrichit d’une lettre illustrée.
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«Tous ces Gauguin sont de bonnes pierres et soyons les marchands des Gauguin hardiment». Le style est imagé et répétitif. Vincent Van Gogh est dans le Midi depuis quelques mois et exprime à son frère Théo toute l’admiration qu’il ressent pour son confrère de peintre. Ses appels seront écoutés : Théo financera Gauguin pour qu’il aille passer une saison à Arles. On en connaît la suite : la brouille, l’oreille coupée, le retour vers Paris et Auvers… Ce texte de quelques lignes était présumé perdu. Il n’a été montré au public qu’une fois, en 1924, et n’est mentionné que dans un catalogue raisonné, celui de La Faille, en 1928. Sa valeur inattendue - au moins 700 000 £ - vient du fait qu’il est écrit au verso d’un dessin, que Vincent envoie à son frère pour décrire le tableau sur lequel il travaille. Il s’agit de la célèbre Maison jaune, conservée au Musée Van Gogh d’Amsterdam. Lors de la même séance seront proposés deux huiles de Van Gogh : Une liseuse de romans (1888) et Nature morte, vase avec œillets (1890), estimées chacune à 3 millions £.
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