Antica Namur fête ses 25 ans

Rappelez nous l’histoire du salon Antica Namur.
Daniel Tambour. Depuis 25 ans, le salon Antica se tient au Palais des expositions de Namur, l’ancien pavillon russe de l’exposition universelle de 1958, et dans une annexe qui lui est accolée. Cette année, on compte encore quatre exposants qui étaient là dès la première année. Au début, c’était une foire avec de petits stands, la Foire des antiquaires de Wallonie. Mais au fur et à mesure, nous nous sommes ouverts à tout le pays, puis à l’étranger, et nous avons opté pour un nouveau nom, Antica Namur.

Quelles sont les particularités du salon ?
Daniel Tambour. Par rapport à Eurantica Bruxelles et Eurantica Anvers (également organisés par Artexis), la sélection est moins forte. On n’a pas la possibilité de faire enlever la marchandise. Mais des experts sont disponibles en permanence sur le salon pour les visiteurs qui se préparent à un achat. Comme tous les ans, Antica Namur présente environ 160 antiquaires sur 10 000 m2, des professionnels à 85% belges, même si on compte quelques allemands, des français ou des néerlandais. Ils proposent une grande diversité de meubles et d’objets de curiosités (bronzes, statuettes en bois...) sur un thème large qui permet à chacun de s’exprimer à sa guise. Cette année, c’est l’automne.

Quel est le public attendu ?
Daniel Tambour. La fréquentation d’Antica Namur ne cesse d’augmenter. Il y a dix ans, on comptait environ 18 000 visiteurs mais lors des quatre dernières éditions, nous en avons reçu 30 000. C’est un public essentiellement belge – wallon et flamand – et allemand. La venue des visiteurs germaniques s’explique bien sûr par la proximité géographique mais aussi par un goût pour le mobilier en chêne toujours à l’honneur à Namur. La marchandise est très variée mais nous conservons notre originalité, l'intérêt pour le mobilier et les tableaux liégeois.