Emanuel Larsen Vue depuis Langelinie sur les docks royaux, Copenhague, lumière du matin, 1850, huile sur toile, 56x86.5 cm, Copenhague © Statens Museum for Kunst
Jacob van Ruisdael Vue de Harlem depuis le nord-ouest, avec champs en fleurs, 1670-75, huile sur toile, 43x38 cm © Rijksmuseum Amsterdam
Christian Albrecht Jensen Le théologien Andreas Gottlob Rudelbach, 1858, huile sur toile, 30.5x24.5 cm, Copenhague, Statens Museum for Kunst © DOWIC Fotografi
| | Le Rijksmuseum se souvient des siècles d'orPendant deux cents ans, ils ont donné le ton en Europe : dernier week-end pour admirer à Amsterdam les grands noms de la peinture hollandaise et danoise.
Le sujet est inépuisable : quelle a été l'influence de la peinture hollandaise du 17e siècle - le siècle d'or des Provinces-Unies qui dominent l'océan et le commerce - sur les artistes européens jusqu'à l'aube de la Révolution industrielle ? Lene Borgh Rasmussen, commissaire de l'exposition à Amsterdam, a remis la sujet sur le métier. Il a choisi d'étudier en particulier les rapports qui ont uni les Hollandais aux Danois, leurs dignes épigones.
L’influence de la peinture hollandaise sur la peinture danoise se matérialise par la présence de nombreuses œuvres hollandaises dans les grandes collections de Copenhague au début du 19e siècle. La plus importante est la collection royale de peintures, présentée au Palais Christiansborg. Elle réunit plus d’un millier d’œuvres de maîtres hollandais et flamands, acquises entre 1755 et 1765 par le marchand de tableaux Gerhard Morell. Outre ces modèles, circulaient de nombreuses gravures, collectionnées et utilisées comme source d’inspiration par les peintres. Lors de l'inévitable voyage d’étude en Italie, les Danois pouvaient s'arrêter en Allemagne. où abondaient les tableaux hollandais. Enfin, rien ne valant le pélerinage au sanctuaire, certains comme Wilhem Marstrand ou Johan Thomas Lundbynt firent halte au Mauritshuis et au Rijksmuseum.
L’exposition présente une grande sélection d’œuvres, juxtaposant Danois et Hollandais. Le paysage, si important dans l’art hollandais, l’est également au Danemark ; le peintre Dahl en témoigne à travers ses créations imitées de Ruisdael et d’Everdingen, (Wooded nordic landscap with a watergang, 1812). De même, les marines de van de Velde (Bateaux le long de la côtet, 1670) trouvent leur variante danoise chez Eckersberg (An American Naval Brig Lying at anchor while her sails are dring, 1831-1832). De nombreux portraits et scènes de genre concluent l’exposition.
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