L'art déco selon Poillerat

C’est dans la salle 110 de l’hôtel de vente à Paris que les amateurs pourront découvrir une importante collection d’objets d’art, de sculptures, de vases, de coupes, de mobilier ou encore de faïences. La plus belle pièce de la vente, une table de salle à manger du ferronnier Gilbert Poillerat (1902-1988) (constituée d’un plateau en marbre blanc et d’un piétement de lames de métal, patiné noir à décor de volutes), est estimée au catalogue à près de 400.000 francs.

D’autres pièces retiendront tout particulièrement l’attention. Parmi elles, un lampadaire, de 1,5 mètre de hauteur, de parquet en placage de sycomore bagué de laiton. Réalisé par l’ébéniste Eugène Printz (1889-1948), il est estimé à 100 /120 000 francs. Notons, dans les plus petits lots, un vase en grès orné d’un visage d’enfant, du maître Pierre-Adrien Dalpayrat (1844-1910) et de son collaborateur Jean Coulon, apprécié également dans les 100 000 francs.

Une paire de fauteuils en chêne à bâti apparent de Jean-Michel Frank (1893-1941) devrait trouver preneur au-dessus de la barre des 100 000 francs. Les lustres de Jacques Quinet (1918-1992) devraient également êtres vendus dans les 50 000 francs.Des objets de René Lalique (1860-1945), de Jules Leleu (1883-1961) et d’Emile Gallé (1846-1904), ainsi qu’un important vase balustre à décor moulé en ronde-bosse de naïades réalisé par Raoul Dufy (1877-1953), seront également proposés à la vente.
La séance débutera par la mise en vente des céramiques et des verreries. En milieu d'après-midi, suivront les luminaires et les meubles. Les enchères devraient atteindre les 2 000 francs pour les pièces les plus modestes, 10 000 à 30 000 francs pour la plupart et dépasser 100 000 francs pour les plus remarquables.