| Collier Ariya,diamants
et rubis, fin du 18e siècle.
© Phillips |
Les tigres de CartierPhillips présente, ce mardi, à l'Hôtel des ventes de Genève, une importante collection de Haute Joaillerie.
C’est dans l’Hôtel de Bergues que se tiendront les enchères. Les amateurs pourront acquérir des bijoux de créateurs de diverses périodes, des diamants, des pierres précieuses et une collection de bijoux indiens anciens.
| Cartier, Collier,diamant jaune,
onyx et émeraudes, vers 1984.
© Phillips |
Les réalisations des plus grands créateurs sont présentes : Cartier, Georges Fouquet, René Lalique, René Boivin, Van Cleef & Arpels ou Bulgari. Parmi les bijoux signés, on note, une belle parure Cartier à motif de tigres. Le motif de la panthère introduit par l’Américaine Elsie de Wolfe fut repris rapidement par Cartier qui fit en 1914 sa première montre-tigre. C’est Jeanne Toussain, une amie proche de Louis Cartier, surnommée La Panthère qui rendit ce motif célèbre. Les plus grands noms commandèrent au joaillier des bijoux ornés de tigres : le duc de Windsor, la princesse Nina Aga Khan ou encore Barbara Hutton. Le collier, présenté par Phillips, est une commande du père du propriétaire en 1984, pour compléter un bracelet offert à sa femme une dizaine d’années auparavant. Il est composé de diamants jaunes, de raies d’onyx, d’émeraudes et d’or. Sa réalisation a demandé huit mois. Le collier est estimé 400–600 000 $ et le bracelet 150–200 000 $
Les diamants tiennent également une bonne place dans les lots proposés avec des pierres de plus de 10 carats, et même un diamant, taille émeraude de 40 carats, estimé à 2 000 000–3 000 000 $ au catalogue. Des diamants de couleurs et des pierres précieuses sont également très bien représentés. Une autre section est intéressante, celle consacrée aux bijoux indiens anciens. Des pièces probablement d’origine royale, comme l’atteste un important collier Ariya de la fin du 18e siècle, monté de rubis et de diamants, estimé à 300-400 000 $. La vente sera t-elle aussi scintillante que les pièces proposées ?
| Magali Desautez 13.11.2001 |
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