Pour l'occasion, les vieilles rames reprennent du service : la motrice de Limmattal-Strassenbahn (1900), musée du tramway.
Les serres du jardin botanique.
Pièce de 10 ducats de la ville de Zurich, 1724.
Or, revers. 43,8 g; 39 mm, musée national suisse, Zurich
| | Nuit blanche à ZurichLes collections de la ville ne fermeront pas le 1er septembre au soir. Yves Schumacher, directeur de l'association des musées, nous présente la manifestation.
L'initiative vient d'Allemagne, où elle rencontre un grand succès. Portes ouvertes dans les musées mais… au clair de lune. Berlin, Munich, Leipzig, Erfurt, Bonn ou Dusseldorf y ont déjà succombé. L'onde de choc touche maintenant l'Autriche et la Suisse avant, peut-être de s'étendre vers l'ouest.
Est-ce la première Longue nuit à Zurich ?
Yves Schumacher. Non, c'est la deuxième. La première a eu lieu l'année dernière à la même époque, quand il fait encore beau et que les gens ont envie de se promener. Nous mettons d'ailleurs des vélos à leur disposition. Il faut reconnaître que nous avons sous-estimé le succès de la manifestation : 26 musées, sur les 46 que compte l'association, ont participé et 10 000 tickets ont été vendus. Cette année, 33 musées participent - 19 d'entre eux jusqu'à 2 h du matin et les autres jusqu'à l'aube - et nous pensons accueillir 15 000 personnes.
Quel est le coût de l'opération pour les visiteurs et les musées?
Yves Schumacher. Pour les visiteurs, le billet est en vente au prix de 20 francs suisses (environ 80 FF). Il donne accès à tous les musées ouverts et au système de navette qui les relie, qui sera renforcé cette année, avec également un bateau qui fera le lien entre les deux rives. Les 20 francs encaissés ne vont pas aux musées mais à l'association. L'aide des sponsors nous permet de boucler un budget de communication de 150 000 francs suisses.
Quelles sont les principales animations ?
Yves Schumacher. Le but n'est pas de faire venir le maximum de personnes mais d'inciter les jeunes ou de toucher un public qui a un parti pris. Il y aura des fêtes de toutes sortes. Les animations seront autant que possible en rapport avec le caractère de chaque musée. Ainsi, au musée Rietberg des cultures non européennes, nous aurons une nuit africaine ; au musée zoologique, un concert avec voix d'animaux. En face du musée d'art contemporain de Zürich, le Helmhaus, le sculpteur suisse Heinz Niederer exécutera une performance en faisant couler du fer à 2000 °C dans les eaux du fleuve. Au musée national, nous ferons une démonstration des techniques de fonte à l'Age du Bronze. Le Kunsthaus abritera une discothèque dans l'une de ses salles. Sans oublier une surprise de minuit, que je ne peux pas vous révéler...
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